Après une 3ème Guerre Mondiale évitée de justesse en janvier, l’Australie en feu en février, une pandémie meurtrière en mars et des émeutes généralisées à la suite de la mort injuste de George Floyd en avril, l’année 2020 ne pourrait pas finir plus tôt. Si on en croit la première moitié de l’année, la deuxième devrait être d’autant de repos.
Au fond de la chaîne, c’est les petites et moyennes entreprises, bastions de notre économie, qui reçoivent tout en plein visage. Déjà affaiblies pour une situation de commerce internationale tendu, le trio des États-Unis, la Chine et la Corée du Nord se livrant un combat de coq, la venue de la crise sanitaire est venue rendre le coup final.
Alors que le gouvernement leurs viens en aide avec des subventions salariales et un accès renouvelé au financement, les programmes fédéraux viennent leur scier les jambes avec une PCU et une PCUe beaucoup trop généreuse, de quoi rendre les entreprises PUCapable de se tenir debout. Pour compliquer le déconfinement encore plus, les PMEs se retrouvent contraintes à respecter des normes strictes qui découragent le consommateur.
Naturellement, les entreprises se tournent vers le web, où certains rattrapent une stratégie de communication vieille de trente ans, tant bien que mal. Très vite, le sujet de la COVID fait le tour de tous les réseaux et la fatigue visuelle s’installe. Ce n’est plus le sujet de l’heure, c’est le sujet de la minute.
C’est soudainement la ruée vers l’or pour un coup de sympathie dans un élan de vertu ostentatoire.
Dès que la nouvelle de la mort tragique de George Floyd frappe, c’est comme si la COVID avait disparue. C’est soudainement la ruée vers l’or pour un coup de sympathie dans un élan de vertu ostentatoire. Une après l’autre, les compagnies tentent de se prouver plus engagée que l’autre en proposant des mesures aussi efficaces qu’un coup d’épée dans l’eau.
C’est que ces compagnies tentent de planner sur la vague du moment, parfois avec les meilleures intentions du monde. Malheureusement, comme à la bourse, il est trop tard lors que la courbe grimpe des sommets. La seule façon de faire de son entreprise un gagnant, c’est de planifier pour le futur. Vos prochaines initiatives de communication ne devraient pas capitaliser sur les tendances du moment, elle devrait préparer celles de demain.
Concrètement, comment on fait ça? En montant mon dernier «Demo Reel» compilant les réalisations de Machiavel de la dernière année, j’ai réalisé que la clé ne résidait dans ce qu’on a accomplis, mais ce qu’on réserve pour demain. Le retour ne sera fera pas du jour au lendemain, mais je peux vous garantir qu’au même moment l’année prochaine, on pourra sourire en pensant à 2020. Il faut s’y visualiser, en 2021.
Bref, je propose qu’on passe tout de suite à 2021. Bonne Année!
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